Le mot du président

  • 05 octobre 2017
  • Quinn Ross

Quinn Ross

Les deux premiers mois de mon mandat comme président de l’ABO ont filé à toute vitesse. Je n’ai jamais été aussi occupé ni aussi certain d’être au bon endroit au bon moment.

Ceux qui me connaissent savent que ma mission fondamentale concerne la protection de ceux qui ne peuvent se protéger eux-mêmes, que je déteste ceux qui avilissent et marginalisent d’autres membres de la société et que je fais tout ce que je peux avec les outils dont dispose un avocat pour mettre fin à la haine, au harcèlement et à l’intolérance.

Ces questions jouent un rôle central dans les actualités récentes, avec quelques différences. Si un côté combat ce que nous avons toujours dû combattre, l’autre côté obtient une validation de l’un des plus puissants politiciens au monde. Il en résulte une lutte qui est moins juste et qu’il est crucial de poursuivre.

J’ai expliqué aux médias, au mois d’août, que la diversité, l’inclusion et les préjugés inconscients constituent une priorité pour mon mandat à la présidence, et je sens qu’il est nécessaire de le répéter ici. Ce sont des enjeux dans lesquels l’ABO s’est impliquée de plusieurs façons par le passé, mais nous n’avons en aucune manière franchi la ligne d’arrivée. Les avocats cherchent des conseils sur les façons de servir au mieux leurs clients qui peuvent subir du harcèlement ou être victimes de crimes haineux, sur les nombreuses façons dont peuvent surgir les questions liées à la diversité, à l’égalité et à l’inclusion, et ils cherchent des manières constructives d’intégrer la diversité et l’inclusion dans leur exercice du droit. Comme avocats, nous avons aussi un rôle à jouer dans l’orientation des lois et d’autres formes de revendication.

J’ai commencé le travail avec nos canaux de formation professionnelle, de réseautage et de défense des droits pour que l’on s’assure de fournir les meilleurs services possible à nos membres dans ces domaines. Notre programme de septembre, Lawyers as Agents for Change: Tackling Hate, Racism, Xenophobia from a Practitioner’s Perspective, en est un exemple. Très couru, ce programme est en harmonie avec notre mandat de fournir à nos membres une formation professionnelle pertinente et de grande qualité tout en traitant de certaines priorités. Je vous encourage à y jeter un œil. Ce sujet sera exploré plus en profondeur dans les mois à venir.

De grands changements ont eu lieu lors de l’AGA et du Conseil provincial en septembre, sous forme de modifications aux règlements, à commencer par le renforcement de l’engagement de l’ABO envers la diversité par la codification de la pratique de nomination d’un représentant du programme de diversité de l’ABO. Nous avons presque doublé la présence des étudiants et des jeunes juristes au sein du Conseil provincial de l’ABO : les postes pour étudiants sont passés de 14 à 20 et ceux pour les jeunes juristes, de 3 à 8. Les changements importants apportés lors du Conseil provincial comprennent ceux qui suivent : les enjeux régionaux sont maintenant un mandat crucial du Conseil provincial, le conseil d’administration pouvant maintenant nommer huit représentants régionaux additionnels; le Conseil provincial donnera maintenant des avis au conseil d’administration sur les priorités et les besoins des avocats ontariens, les questions d’exploitation et de gouvernance étant passées au conseil d’administration; le Conseil provincial sera rationalisé pour que tous les participants représentent les intérêts des membres de l’ABO par la suppression des nominations externes d’associations juridiques et l’encouragement offert aux membres de l’ABO de se faire élire ou nommer au nouveau Conseil provincial élargi de l’ABO. Enfin, le règlement sur les nominations à vie des anciens présidents de l’ABO a été remplacé par un mandat de trois ans suivant leur année à la présidence, accompagné d’une invitation à se faire élire ou nommer au Conseil provincial s’ils souhaitent continuer à servir notre Association.

S’agit-il là de grands changements ? Oui. Étaient-ils nécessaires ? Sans aucun doute. Le changement peut causer des difficultés, mais pour que notre organisation demeure pertinente et concurrentielle et qu’elle devienne progressivement plus souple, il nous faut constamment nous évaluer et nous recalibrer.

Nous serons bientôt en novembre, le mois du testament (Make-a-Will Month) de l’ABO. Cette année, le programme régulier du bureau des conférenciers prendra de l’ampleur avec plus de 40 séances d’information juridique sur les testaments et les successions offertes par des bénévoles membres de notre collectivité. Les bibliothèques publiques de Toronto, d’Ottawa et d’Hamilton ainsi qu’un centre communautaire de Cambridge seront les hôtes de ces séances qui visent à éduquer le public sur les testaments et la planification successorale ainsi que sur l’importance de la rédaction des testaments par les avocats. En appui du programme, une campagne publicitaire convaincante sera lancée le 1er novembre, laquelle comprendra des éléments numériques parfaits pour le partage sur les réseaux sociaux. Ces éléments pourront être téléchargés à partir du microsite du mois du testament (en ligne la dernière semaine d’octobre), et nous encourageons nos membres à les partager sur les médias sociaux, dans lesquels notre présence se fera sentir durant le mois du testament. Si ce n’est déjà fait, assurez-vous de suivre l’ABO sur LinkedIn, Twitter (@obalawyers) et Facebook.

J’espère que ce mois de l’Action de grâce a été rempli, pour vous tous, de joie et de moments avec famille et amis.

Cordialement,

Quinn Ross

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