Message du président

  • 23 février 2018
  • Quinn Ross

Quinn RossNous n’en sommes qu’au deuxième mois de 2018, mais il s’est déjà passé beaucoup de choses au sein de notre Association cette année.

Au début février, l’ABO a été l’hôte du plus important colloque juridique au Canada. Comme président, j’ai le grand plaisir de diriger une association qui réunit presque 16 000 avocats. Pourtant, j’ai rarement la chance de rencontrer autant d’entre vous en personne. Avec plus de 2 400 personnes inscrites et 300 conférenciers, j’en ai eu une belle occasion lors de l’événement de cette année.

Si vous n’avez pas pu vous joindre à nous cette année, je vous encourage fortement à assister à notre colloque de 2019. Aucune autre FPC en Ontario ne permet d’avoir un tel accès à des collègues de partout dans la province, à des esprits juridiques de premier plan et à de nombreux magistrats et protonotaires de tous les échelons judiciaires.

Si la nouvelle année n’a pas fait de quartier à la valeur du bitcoin, l’explosion des cryptomonnaies et de la technologie qui les permet a accru la demande pour l’expertise juridique dans ce domaine. L’un des programmes les plus intéressants et réussis de l’Institut de cette année s’intitulait justement Blockchain, Smart Contracts and AI. Si ce domaine juridique vous intéresse, ou tout autre programme offert cette année, je vous recommande de vous procurer l’archive vidéo ou de vous joindre à nous pour une rediffusion en mars.

Si j’avais un petit regret à exprimer quant à l’Institut 2018, ce serait que je n’ai pas pu assister au lancement de notre centre de Thunder Bay. Chaque année, nous ancrons l’Institut dans une collectivité hors de Toronto. Nous étions à Ottawa les deux années passées. Dans le cadre de ces centres, nous recrutons des experts juridiques de ces collectivités, qui se joignent à nous comme conférenciers, et nous invitons les praticiens à écouter les meilleurs esprits juridiques, qu’ils travaillent de l’autre côté de la rue ou à l’autre bout de la province. C’est une expérience unique dans le marché canadien de la FPC juridique, qui souligne bien les capacités extraordinaires de notre association.

Pour conclure à ce sujet, je souhaite exprimer ma gratitude sincère aux nombreux coprésidents des programmes de FPC de l’Institut, aux centaines de conférenciers, au Comité de l’Institut et, bien sûr, aux coprésidents de l’Institut, Jeffrey Percival et Marcia Oliver. Je remercie aussi tout spécialement le personnel de l’ABO d’avoir travaillé si fort pour réaliser cet événement, qui continue d’offrir une grande valeur à tous ceux qui y assistent. Les détails des coulisses de l’événement sont nombreux, évoluent constamment, et sont toujours gérés avec le plus grand degré de professionnalisme.

Au sujet des employés exceptionnels, je suis très heureux d’annoncer qu’Elizabeth « Betsy » Hall occupe maintenant le poste qu’occupait Steve Pengelly et agit à titre de directrice exécutive. Betsy connaît bien l’ABO, ayant été directrice, politique et relations publiques pendant cinq ans. Avant de rallier les rangs de l’ABO, elle a exercé le droit dans une variété de contextes, de grands bureaux nationaux de Bay Street à un petit bureau de sa ville natale. Elle a également occupé un certain nombre de postes gouvernementaux, y compris celui de chef de cabinet du procureur général. Betsy est officiellement entrée en fonction à l’ABO le 20 février.

Enfin, alors qu’approche l’échéance du 31 mars, les avocats rempliront bientôt leurs rapports annuels au Barreau, qui comprennent maintenant des sections concernant la promotion de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion. J’en ai parlé dans ma dernière chronique, et j’espère que nos membres ont ces obligations à cœur. Ce n’est peut-être pas surprenant, mais certaines personnes continuent de s’opposer même aux petits pas vers l’avant, notamment par une campagne récente dans les Ontario Reports, qui encourageait les avocats à rejeter l’énoncé de principes. J’espère que la profession cessera de débattre de la diversité pour que nous puissions passer à autre chose. Il n’y a rien de mal à débattre avec respect pour contester des enjeux, mais cela peut devenir une simple excuse pour l’inaction. En décembre 2016, le Conseil a adopté 13 recommandations pour augmenter l’égalité, la diversité et l’inclusion. Plus d’un an plus tard, le Barreau doit aller de l’avant avec les étapes requises pour réussir à les mettre en vigueur, pour le bien de notre profession et celui du public que nous servons.

 

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